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Un musicien enseignant témoigne de son mentorat

2 mai 2024

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Joueur de saxophone ténor, autodidacte et animé par l’envie de transmettre ses connaissances, Stéphane Soubeyrand a décidé de se consacrer à l’enseignement en septembre 2023. Diplômé en commerce et marketing, il est aujourd’hui enseignant suppléant à temps plein en musique à l’école Les Éclaireurs. En dehors de lécole, il aime passer du temps à lire un bon livre et à explorer les environs pittoresques de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, la région où il vit. 

Pourquoi avez-vous décidé de vous engager dans le programme de mentorat de La ruchée? 

Je connais bien la musique, car je suis musicien, mais je n’ai pas de formation en enseignement. J’avais donc besoin d’acquérir des compétences en gestion de classe et d’apprendre certains concepts théoriques fondamentaux en pédagogie. Quand la direction de l’école m’a proposé de participer à ce programme de mentorat, j’ai accepté sans hésiter. Quand j’ai rencontré Gabriel, mon mentor, sa méthode et sa personnalité ont tout de suite trouvé écho en moi. Il m’a apporté beaucoup de soutien et on avait une excellente synergie. C’est une force de La ruchée de jumeler des mentors et des mentorés qui se complètent aussi bien. 

Comment croyez-vous que l’art influence votre vie personnelle et votre vie professionnelle? 

Les arts, et particulièrement la musique, favorisent le développement de la sensibilité, de l’écoute et du souci du détail. C’est aussi un excellent moyen d’évacuer le stress. Certaines personnes gèrent leur stress avec la course. Pour ma part, c’est en écoutant de la musique ou en jouant. La musique m’accompagne au quotidien. Elle est toujours présente dans toutes les sphères de ma vie. 

Qu’allez-vous retenir de cet expérience de mentorat?

J’ai acquis beaucoup de connaissances sur la manière de construire efficacement mes séquences d’enseignement, en tenant compte des différents âges et des besoins spécifiques de chaque élève. Je me sens beaucoup plus à l’aise en salle de classe, et ça se ressent chez les élèves. Cette assurance a renforcé mon leadership, créant un cercle vertueux. Comme ils ressentent mon bien-être, les élèves s’investissent davantage, ce qui me motive à donner le meilleur de moi-même, et ainsi de suite. J’ai grandi en même temps que j’ai fait grandir mes élèves.

Gabriel m’a conseillé une astuce simple : l’activité brise-glace. Ce court moment pour assurer la transition avant chaque séance a transformé complètement l’ambiance en classe, plaçant les élèves dans un état d’esprit positif et propice à l’apprentissage. Sceptique au départ, je me suis laissé convaincre de l’efficacité de cet exercice. Les élèves sont désormais impatients d’arriver en avance pour profiter de ces moments qui renforcent la confiance et préparent le terrain pour la leçon. Je vais certainement réinvestir cette pratique dans le futur. 

En résumé, ce mentorat, c’est une somme de petits trucs qu’on accumule, qui finalement font une grande différence. À tous ceux qui voudraient participer, mais qui hésitent, je dis : «Vas-y! Fais-le.» Ça procure un bien-être mental et ça apporte tellement de bénéfices. 

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